mardi 24 décembre 2013

Veille de Noël et vogue mon vague à l'âme


Je veux réapprendre à rêver.
Je veux être sereine.
Je veux rire.
Je veux me sentir légère et libérée.
Je veux profiter de chaque instant comme si c'était le dernier.
Je veux des pique-nique sur la plage, des barbecues entre amis, des balades en forêt. 
Je veux courir pieds nus dans le sable.
Je veux des bisous dans le cou, et des étreintes passionnées.
Je veux des mots doux et des regards complices.
Je veux aimer.
Je veux être aimée.
Je veux apprendre à m'aimer aussi parce qu'au fond de moi, je sais que je vaux le coup.
Je veux donner du sens à ma vie.
Je veux un jour, donner la vie.
Je veux me sentir vivante.
Je veux vivre.

Je ne veux plus de mes insomnies.
Je ne veux plus de ces kilos qui m'empêchent de vivre.
Je ne veux plus de ma morosité.
Je ne veux plus de mon manque d'entrain.
Je ne veux plus du désamour pour moi.
Je ne veux plus de mes angoisses.
Je ne veux plus de mes soirées de déprime.
Je ne veux plus de ma boulimie.
Je ne veux plus me lever seule chaque matin, encore et encore comme toujours depuis maintenant tellement de temps que j'en ai oublié la durée.
Je ne veux plus être perdue.
Je ne veux plus me morfondre.
Je ne veux plus être passive.
Je ne veux plus faire semblant.
Je ne veux plus me sentir si mal.
Je ne veux plus tout faire pour rater ma vie.
Je ne veux plus regarder ma vie passer sans moi.
Je ne veux plus de cette vie-là.

J'ai besoin d'apprendre la patience.
J'ai besoin de tendre la main.
J'ai besoin de force et de courage.
J'ai besoin d'envie.
J'ai besoin d'un but.
J'ai besoin de lever les obstacles.
J'ai besoin d'être bienveillante.
J'ai besoin d'aimer la vie.
J'ai besoin d'amour.
J'ai besoin d'un bouleversement.
J'ai besoin d'une étincelle.

Je ne sais pas comment avancer.
Je ne sais pas où aller.
Je ne sais pas quoi mettre en oeuvre.
Je ne sais pas comment trouver le bon chemin.
Je ne sais pas comment dépasser l'insurmontable.
Je ne sais pas comment cesser d'avoir peur.
Je ne sais pas comment changer.
Je ne sais pas.
Je ne sais rien.

Je ne comprends pas.
Je ne comprends pas mon immobilisme.
Je ne comprends pas mon manque de joie de vivre.
Je ne comprends pas ma capacité à faire l'autruche.
Je ne comprends pas à quel point j'ai pu me décevoir.
Je ne comprends pas pourquoi c'est si compliqué.
Je ne comprends pas pourquoi je suis ma pire ennemie.

Et j'ai toujours peur.
Peur de pas y arriver. 
Peur que rien ne change.
Peur de vivre une vie sans âme et sans saveur.
Peur d'être seule à jamais.
Peur de ne manquer à personne le jour où je partirai.
Peur de passer à côté de ma vie.
J'ai peur.



dimanche 22 décembre 2013

"Ici ailleurs" Emmanuel Moire


Bon, une autre chanson, juste pour le plaisir...




Une groupie est née !

Hiiiiiiiiiii !!!!
Cet été je me suis acheté l'album d'Emmanuel Moire, "Le Chemin".
Une grosse claque, j'ai adoré.
J'ai, du coup, acheté le précédent album.
J'ai adoré.
Une de mes amies adore aussi, qu'à cela ne tienne, allons le voir en concert !!!!
En attendant la date fatidique, j'écoute, écoute et écoute encore ses chansons, m'attachant aux mélodies, aux textes et aussi au personnage, m'abonnant à sa page Facebook, le guettant dans chaque émission...
Ce 17 Décembre, arrive le soir tant attendu....
Le concert...
Nous voilà, installées, C. et moi, nous trépignons, nous tapons dans nos mains, nous scandons son nom, nous fredonnons déjà les premières notes de Beaumalheur...
Bientôt, retentit la musique... Bientôt résonne sa voix, et rien d'autre que sa voix.
La lumière se fait pénombre, il apparaît, immobile, dans une simple lueur, on le voit à peine, le suspense est entier, nous retenons notre souffle...
Et c'est l'envolée !!!
Les lumières jaillissent, la musique d'intensifie, Emmanuel chante, Emmanuel sourit, il est là...


C'est parti pour 2 heures de concert.
C'était... Olala, c'était...
C'était magique, 2 heures hors du temps. Ce type est généreux, gentil, simple, authentique, drôle, sensible, incroyablement attachant, et en plus très agréable à regarder...


Et que dire du chanteur... Une voix de fou, à la fois pure et puissante, un charisme énorme, une capacité à nous faire ressentir chaque émotion.
Des chansons mélancoliques, d'autres très pêchues... Il ne nous a pas épargnées, ce fût vraiment un grand moment, je ne suis pas sûre de m'en être remise...
Il y aura donc un avant et un après concert de Manu, comme je l'appelle maintenant... Une vraie groupie est donc née, aussi incroyable que cela puisse paraître !!!!
Je vous laisse apprécier cette chanson... J'y étais...




J'ai encore d'autres vidéos... Je ne me lasse pas, je m'imagine déjà au prochain concert... J'ai hâte !!!
Puisse ton chemin être long Emmanuel, que le rêve perdure !!!

mardi 10 décembre 2013

La chanson des vieux cons "Live 2013" Vanessa Paradis


C'est marrant, je ne suis ni fan de Vanessa Paradis, ni de Benjamin Biolay mais il faut reconnaître que cette chanson là est une pure merveille que je vous laisse apprécier...


jeudi 5 décembre 2013

De dormir le jour...

... et travailler la nuit.
Voilà cela fait deux mois je que je travaille de nuit.
C'est agréable, plus serein, je suis plus détendue, je crois que ça m'a permis de constater que j'étais au bord de l'implosion auparavant...
Dix ans de cancérologie, ça laisse peut-être plus de traces que je n'imaginais, il est peut-être temps pour moi de l'admettre.
Bon bref, depuis deux mois, je travaille de nuit.
Alors c'est un peu déroutant au début, mais bon on s'y fait.
Voilà en exclusivité une petite liste de petits trucs à savoir lorsque l'on bosse de nuit : 




  • Te coucher à huit heures quand les autres bossent déjà, tu kifferas.

Bien que ce soit un poil déconcertant au départ.
Surtout, ne pas oublier de bien fermer les volets... à un moment donné le jour se lève. 
Sans toi, mais il se lève, lui.

  • Trois fois par nuit (enfin...jour... si tu as bien suivi) tu te lèveras pour pisser.

Ta vessie, elle ne dort pas la journée même si toi oui. 
C'est comme ça, j'ai toujours pas réussi à l'expliquer.

  • Te lever à midi... tu kifferas beaucoup moins.
Surtout si justement tu t'es couchée à huit heures...

Ben oui MAIS !!
On ne peut pas continuer à vivre la nuit pendant les jours de repos alors... si tu veux avoir espoir de t'endormir le soir comme tout le monde.... Penser à ne PAS dormir toute la journée...


  • Malgré cela, l'insomnie tu connaîtras. 

Ce serait trop beau si on pouvait se recaler direct... Du coup, elle devient ta nouvelle meilleure amie.
Sachez que même en ayant dormi très peu au retour du boulot le matin, il est très difficile de s'endormir le soir alors que la veille à la même heure, on bossait....
Tout suivi ?



  • Et donc... des coups de barre à des heures bizarres, tu auras !!!

Une sieste à 13h... Normal. 
Un roupillon inattendu à 18h... Normal.




  • Par conséquent, la tête dans le cul, tu auras !!!

Fatiguée tu seras...
Souvent. Tout le temps...
Et de jolies cernes mauves sous les yeux tu te pareras...
Du cache-cernes tu abuseras !!!




  • Lorsque tu enchaînes les nuits travaillées... Le temps de vivre tu oublieras !!

Oui parce que considérons que tu souhaites te faire une nuit de huit ou neuf heures.... 
Ca te fait lever vers 16h30-17h... 
Génial !!
Sachant qu'à 19h30, t'es déjà sur le point de partir bosser...


Donc...
De rendez-vous ou d'activités, ces jours-là tu te passeras !!

  • Ta vie sociale tu oublieras..............

Un weekend travaillé est un weekend travaillé et point barre.
La nuit au taf, elle commence dès 20h. Alors l'apéro chez les potes, tu fais une croix dessus.
Au début, c'est compliqué à faire comprendre, tu déclines toutes les invitations... Et puis au bout d'un moment ils comprennent...
Ils ne t'invitent plus... 

  • A des horaires étranges tu mangeras...

J'ai toujours pas compris quand avait lieu mon petit-dèj, mon dèj et mon dîner, c'est un freestyle permanent.
Idéal lorsque l'on a déjà du poids à perdre.

  • Des petits troubles de digestion tu subiras...

Il n'y a pas que ta vessie qui ne s'arrête pas de travailler quand toi tu pionces. 
C'est un fait, t'as mal au bide et tu pètes au lit.

  • Ton programme télé, tu louperas !!!!

Eh merde, p'tain c'était la finale de DALS !!!!!
Ton enregistreur tu béniras !!!!

  • Très seule, parfois tu te sentiras. 

La nuit, au boulot, pas de toubib. 
C'est donc savoir juger seule de la gravité du problème pour décider de réveiller ou non un médecin. 
Souvent un dilemme, parfois un mauvais choix.
C'est gérer seule une urgence avant d'être rejointe -ou pas !- par un hypothétique toubib...

  • Les sonnettes tu haïras.

Je ne sais pourquoi les gens sonnent sans arrêt la nuit. L'angoisse, la douleur etc...
Et comme on est que deux par couloir, et moi la seule infirmière... C'est l'éclate !!! 







  • Dans tout ton corps, des douleurs tu auras.

C'est une réalité, du moins pour moi.
Veiller toute la nuit, rester debout, bosser durant 11h... C'est pas forcément idéal pour les articulations, la circulation etc....


Donc... des bas de contention tu porteras, sexy en diable tu deviendras...

  • Le soleil, en hiver tu ne verras pas.

Sur les nuits travaillées... à moins de faire l'impasse sur quelques heures de sommeil, t'as à peine ouvert tes volets que c'est bon, tu peux les refermer...

  • Perdue dans les dates tu seras. 

Parfois, hier, c'est aujourd'hui... Ce soir, c'est ce matin... Tout à l'heure, c'est demain... Et surtout ne me demande pas quel jour on est !!!!



Voilà, tu es à présent au fait de tout ce qu'il faut savoir si tu veux bien vivre ta période de nuit.

Moi, pour le moment, ça me va. Tous ces désagréments sont finalement assez insignifiants en comparaison de l'énorme pression qui pèse sur nos épaules en journée.

Sur ce, il est 10h30... C'est pas l'heure de la sieste ?? Ou c'est le dîner...