Je suis une éponge

Aujourd'hui, la journée a été difficile et ce billet ne sera pas une succession de conneries comme j'en ai l'habitude.
Aujourd'hui mon blog me sert de défouloir. 
Euh... bah désolée si tu lis...
Ce soir je suis triste parce qu'aujourd'hui j'en ai bavé.


Une dame attend avec angoisse les résultats de sa biopsie, elle a très peur, c'est une fontaine, elle ne cesse de pleurer et je suis là, je lui tiens la main.


Une jeune femme espère rentrer chez elle profiter de son fils pendant quelques jours avant de revenir se faire hospitaliser pour surement, la dernière fois. Elle m'en parle sans pleurer, sereine, et je suis là, je l'écoute.


Un homme décède auprès de sa femme et ses trois filles et je tiens l'épouse du monsieur par les épaules. Il décède et je suis là comme témoin.


Un vieux monsieur qui pourrait être mon papi se remémore sa vie. Il est extrêmement attachant, il a des grandes billes bleues, il a fêté ses 55 ans de mariage et il m'écris tout ça sur son ardoise car il ne peut plus parler. Je suis assise sur son lit, il me sourit, il blague et je suis là, triste de le voir triste.

Aujourd'hui je n'avais pas ma carapace, je ne sais pas pourquoi, j'avais du la laisser traîner à la maison... 
J'étais là, et j'ai épongé, épongé...


Ce soir je suis un peu triste pour tous ces gens et je n'ai qu'une phrase en tête : Rêvez votre vie et vivez vos rêves.
Bordel, la vie est courte... alors vivez-la du mieux que vous pouvez.


(Et merde, en vrai Charlie ne m'attend pas à la maison...)


Et après, on s'étonne que je mange du chocolat le soir...